La douceur
Accompagnement Psycho-Corporel
Équilibrage des lieux
Quand nous regardons la définition de douceur, il est écrit : qualité de ce qui est doux. Nous voilà bien avancé…
Et quand nous cherchons doux, alors là, nous avons de quoi faire. Qualité de ce qui procure une sensation agréable au toucher, au goût, qui n’a rien de trop intense, de violent ou d’accentué, qui n’est ni brusque ni saccadé, qui procure un sentiment agréable de contentement, conciliant, gentil, léger.
Quel beau programme !
Seulement voilà, le monde dans lequel nous vivons est très loin de faire l’apologie de la douceur, encore moins de celle envers nous-même.
La société nous pousse à la compétition, au toujours plus, plus vite, à rentrer dans un moule et c’est antinomique avec la douceur qui appelle à être gentil et patient avec nous-même, tels que nous sommes.
Ils tentent de nous faire croire que la douceur passe par la société de consommation, par l’extérieur et ils y arrivent plutôt pas mal.
Or une des choses fondamentales à comprendre et intégrer est que nous avons tout en nous, la douceur comprise, nul besoin d’aller la chercher à l’extérieur, il suffit de se connecter à notre source interne inépuisable.
Pourquoi ? Une fois de plus, cela vient de nos blessures de l’enfance, notre éducation, notre famille… Le but n’est pas de blâmer qui que ce soit, les membres de notre famille, de notre entourage ont fait ce qu’ils pouvaient avec leurs propres blessures.
Et on ne peut nier qu’il n’est pas facile d’expérimenter la douceur quand nous ne l’avons jamais connue ou si celle-ci était conditionnée.
Quant à nous, avec notre bagage de nos vies antérieures et/ou transgénérationnel et/ou de notre âme, nous avons plus ou moins enfoui, voire complètement effacé cette notion de notre vie au fur et à mesure que nous grandissions.
Il se peut aussi que ce bagage fasse que la douceur n’a aucun secret pour nous, nous aurons alors d’autres notions à expérimenter dans cette vie et nous serons d’une grande aide pour ceux cités juste avant.
Cela demande des efforts, de sortir de notre zone de confort, de regarder nos blessures en face, de nous pardonner, de pardonner aux autres, de guérir nos blessures, de changer notre mode de fonctionnement avec nous-même et parfois même déjà de nous autoriser à le faire.
Et surtout, surtout, il faut être prêt, prêt à changer, à faire tout ça, et à le faire pour nous, pas pour les autres, même si au final, cela rejaillira sur eux aussi.
Paradoxalement, c’est en étant égoïste et en nous occupant de nous que nous aidons un peu les autres aussi. En effet, si nous arrivons à être douceur pour nous, nous la rayonnons et cela a un impact sur notre entourage.
Mais en vrai, c’est quoi la douceur envers nous-même ?
C’est être patient avec nous-même quand nous n’avançons pas aussi vite que nous le voudrions
C’est ne pas nous juger et nous auto-critiquer durement quand nous faisons une erreur, mais nous pardonner et avancer.
C’est regarder notre corps sans nous juger.
C’est ne pas dépasser nos limites sous quelque prétexte que ce soit.
C’est nous autoriser des moments juste pour nous, même sans rien faire.
C’est accepter que tout ne va pas comme nous le voudrions, dans l’ordre que nous le voudrions
Et tellement plus encore, mais je ne vais pas tout vous dire, à vous de le découvrir par vous-même…
Je terminerai en disant qu’accéder à la douceur nous rapproche un peu plus de l’amour inconditionnel de nous-même.