Les Blessures
Accompagnement Psycho-Corporel
Équilibrage des lieux
J’ai eu envie d’écrire sur les blessures, parce que d’une part je les mentionne dans tous mes articles sans trop m’étendre dessus et d’autre part, elles sont au cœur de la méthode que je pratique, l’Ostéofluidique.
Je ne vais pas vous parler là des blessures physiques ou psychologiques qui sont en fait l’expression de quelque chose de plus profond qui demande à être entendu et traité : les fameuses blessures dont je vous parle tant.
Alors, une blessure, c’est quoi ?
C’est un évènement « traumatique » que nous n’avons pas pu ou su gérer émotionnellement et qui du coup s’est engrammé quelque part dans notre corps en attendant que nous soyons prêts à le traiter.
J’ai mis traumatique entre guillemets parce que l’évènement en lui-même a pu ne pas être traumatique mais considéré comme tel par notre inconscient.
La majorité des blessures
s’engramment pendant notre enfance parce que nous ne sommes pendant cette période pas en capacité de gérer l’intensité de notre perception d’un événement, ni d’en comprendre les implications.
Le fait qu’un évènement soit considéré comme traumatique par une personne et pas forcément par une autre va être aussi fonction de ce que son âme est venue travailler pendant cette incarnation.
Je vais vous donner des exemples pour éclairer ce que je dis.
Sachez d’abord que je ne fais pas ici le procès des parents ou des adultes, chacun de nous agit inconsciemment à partir de ses propres blessures. D’ailleurs nos enfants sont aussi de formidables activateurs de blessures, ils savent instinctivement où appuyer pour que ça fasse mal.
L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur peut être vécu comme un évènement traumatique, déclencher de la colère souvent non exprimée ou refoulée parce que considérée comme non avenue par les adultes de l’entourage et un sentiment d’abandon. Tout cela va s’engrammer dans le corps en attendant que la personne soit en capacité de comprendre que cette colère et ce sentiment d’abandon étaient dû par exemple au fait qu’elle pensait avoir besoin de l’amour des autres pour exister, pour avoir de la valeur (tout cela se joue au niveau de l’inconscient bien sûr)
Les petites phrases balancées par les adultes aux enfants peuvent faire beaucoup de dégâts et n’ont pas forcément besoin d’être répétées souvent pour que s’engramme la blessure. Par exemple en lien avec la valeur : T’es con ou quoi ? ou Tu es l’aînée, tu dois montrer l’exemple ou A ton âge, tu ne sais pas encore faire ça !… Elles peuvent faire que l’enfant sera convaincu qu’il est nul et abandonnera facilement ou se sentira obligé d’être parfait et passera sa vie à tenter de l’atteindre sans succès, ce qui finira peut-être par l’amener à penser qu’il est nul aussi.
Cela peut-être aussi un parent surprotecteur qui pensant bien faire risque de ruiner la confiance en soi, en sa valeur de son enfant.
Et si la majorité de nos blessures
s’engramment pendant notre enfance, il y aussi des choses que nous n’arrivons pas à gérer adulte et qui s’engramment dans notre corps jusqu’à ce que nous soyons prêt.
Il y a aussi les blessures que notre âme a engrammées dans ses précédentes incarnations et qui n’ont pas été traitées et souvent des blessures transgénérationnelles, dans les 2 cas celles en lien avec ce qu’elle a choisi de travailler dans celle incarnation (valeur, amour, pouvoir, liberté, joie….)
Au moment où notre inconscient sent que nous sommes en capacité de comprendre et guérir cette blessure, il va enclencher quelque chose qui va la faire ressortir physiquement ou psychologiquement de manière plus ou moins grave, cela pouvant aller du simple bobo à l’accident ou la maladie grave, de la petite déprime au burn out…
Alors bien sûr, on peut s’arrêter à traiter le ou les symptômes physiques ou psychologiques, c’est une possibilité.
Ou, on peut aussi faire le choix de creuser un peu plus profond et aller voir ce que cette expression physique ou psychologique cherche à ramener à notre conscience afin de comprendre ce qui s’est joué au moment où cela s’est engrammé et s’en libérer pour sortir de ce dans quoi elle nous a enfermé à notre insu.
Car oui, pour survivre à ce que nous n’étions pas en capacité de gérer au moment c’est arrivé, nous avons mis en place des modes de fonctionnement qui nous servent de remparts de protection pour ne plus être atteints.
Le plus important dans ce processus n’est pas le ou les évènements traumatiques de départ mais ce vers quoi va nous mener leur libération, guérison.
Quant à l’Ostéofluidique, c’est pour moi un formidable outil pour nous accompagner dans la libération, guérison de ces blessures.
Alors, oui c’est une méthode énergétique parce qu’elle va travailler à partir du dysfonctionnement énergétique de telle ou telle unité (os, glande, organe, nerf…) induit par la blessure mais c’est bien plus que cela parce que, le praticien avec ses perceptions va capter l’histoire que l’unité a à raconter derrière (décodage biologique) et ce dont elle a besoin pour que l’énergie reprenne sa circulation optimale (libération émotionnelle).
C’est alors qu’un nouveau choix s’offre à nous, plus ou moins accepter et mettre en place ce qui nous est demandé à travers les soins pour plus ou moins se libérer de la blessure.
Chacun est libre de ses choix, chacun est libre de croire ou non ce que j’écris. J’exprime ma vérité, ce en quoi je crois, elle vous parlera un peu, beaucoup ou pas du tout, ou pas du tout maintenant et peut-être un peu ou beaucoup dans quelques mois, années, tout est possible et c’est totalement OK.
Je dirai enfin que personne n’échappe à ces blessures émotionnelles, même si nous avons eu une enfance et une vie globalement heureuses. Pourquoi ? Et bien parce que toutes les personnes qui nous entourent, interagissent avec nous à partir de leurs propres blessures et modes de fonctionnement de protection.
D’ailleurs, une partie du travail de guérison de ces blessures peut aussi être d’arriver à leur pardonner, ce qui permet de se libérer de cette colère, rancune, frustration… pouvant aller jusqu’à la haine suivant l’évènement, qui nous pourrit la vie en arrière-plan. Cela peut être aussi de se pardonner de n’avoir pas pu ou su gérer ou éviter ce qui nous est arrivé.