Corps et Âme

Accompagnement Psycho-Émotionnel

Équilibrage des lieux

Notre corps, cette merveilleuse machine, que nous avons tendance à traiter comme un simple véhicule en ne nous occupant que du côté mécanique, en nous contentant de ne soigner que les manifestations physiques de nos maux.

Or notre corps est bien plus que cela, il est le réceptacle dans lequel s’incarne l’âme pour expérimenter dans la matière. Il est son messager, déclenchant des maux pour nous signaler qu’une blessure émotionnelle est à guérir, qu’une leçon est à apprendre.

L’âme, c’est justement elle qui fait que nous sommes plus qu’un amas de cellules, organisé certes, mais sans conscience de ce qui lui arrive (d’ailleurs si elle quitte le corps physique, nous mourons).

J’ai bien dit l’âme et pas notre âme car nous ne sommes qu’une des nombreuses incarnations de celle-ci dans la matière.

Certes, c’est la nôtre pendant cette incarnation, mais elle a été quelqu’un d’autre avant, et elle sera quelqu’un d’autre après.

Elle a des notions à comprendre, apprendre, intégrer, jusqu’à atteindre le niveau inconditionnel de celles-ci (amour, joie, liberté, paix, puissance, abondance, détachement…) et pour cela, l’Univers lui permet de s’incarner encore et encore, autant de fois que nécessaire.

Petite parenthèse, certaines âmes comme celles de Jésus ou Bouddha avaient atteint ce niveau inconditionnel de toutes les notions et ont donc cessé de s’incarner dans cet Univers, pour les autres, vous, moi, elles ont encore du travail.

L’âme s’incarne à chaque fois, dans un milieu propice à l’apprentissage de la ou des notions qu’elle a décidé de traiter dans cette incarnation.

Le seul petit hic

C’est qu’elle oublie ce détail en s’incarnant, mais comme l’Univers est cool, nous aurons les blessures émotionnelles, en grande majorité dans notre enfance, adéquates à la notion concernée, charge à nous de les décrypter.

Autre parenthèse, à celles-ci vont s’ajouter celles de vies antérieures non traitées, les transgénérationnelles en lien avec la notion, les croyances et peurs engrammées par l’âme elle-même et un petit bout d’inconscient collectif pour saupoudrer le tout.

Donc vous l’aurez compris, si nous ne faisons rien dans cette vie-là, que nous nous contentons du côté mécanique sans jamais chercher plus loin, nous engrammons quelques mémoires de plus et rajoutons des incarnations à notre âme.

Revenons à notre corps donc, ce messager de l’âme, qui nous transmet les messages sous forme de maux.

En général au début

Les maux sont bénins (coupure, choc, fatigue, petite douleur, maladie bégnine, légers maux divers et variés…) et la plupart du temps à part traiter le symptôme apparent, nous ne cherchons pas plus loin.

Ben oui forcément, je me suis coupé le doigt parce que j’ai cassé un verre, j’ai une entorse parce que je me suis tordue la cheville en courant par exemple.

Sauf que tout ceci n’est pas la cause réelle du mal mais seulement l’évènement qui a mené au message/symptôme/signal.

Qu’à cela ne tienne, notre corps nous enverra un autre signal identique ou différent plus tard pour tenter de nous alerter.

Plus nous ferons l’autruche, plus les signaux seront importants et nettement moins bénins (maladies graves, handicaps, dépressions…).

Ces signaux non bénins sont souvent l’ultime « arme » de l’âme à travers notre corps pour nous forcer à nous poser et à nous interroger sur nous, sur notre vie.

C’est sûr que c’est nettement moins facile à faire quand les symptômes physiques sont plus importants, qu’il faut lutter contre une maladie grave par exemple, mais en même temps, n’avons nous pas ignoré tous ceux d’avant ?

Il faut bien comprendre que chercher et traiter la cause émotionnelle, la blessure à guérir, la leçon à apprendre fait partie intégrante du processus de guérison complète de notre corps.

Alors oui, il se peut que nous arrivions à guérir de ces signaux non bénins ou du moins la plupart du temps, à réduire leur impact sur notre vie, sans vraiment chercher à savoir pourquoi cela nous est arrivé et surtout sans traiter ce pourquoi émotionnel.

Seulement voilà, en général le signal suivant sera encore un cran au-dessus et risque fort de ne pas très bien se terminer.

Et lorsque nous avons cherché, appris et expérimenté la leçon suite à un signal, comme, je vous le rappelle, notre âme s’est incarnée pour travailler, notre corps va nous envoyer un nouveau signal dans un laps de temps plus ou moins long pour que nous enclenchions le traitement de la leçon suivante, de la notion à un autre niveau de conscience.

En effet, comme je l’ai déjà dit dans un autre article, nous ne connectons pas les notions directement au niveau inconditionnel, il y a plusieurs marches à gravir avant, puis une fois sur la marche, intégrer et expérimenter et ainsi de suite.

Prenons un exemple, l’amour, si nous n’avons jamais connecté l’amour pour soi que nous n’avons donc aucune idée ou une idée erronée de ce qu’est être amour pour soi, comment pourrions nous accéder à l’amour inconditionnel pour soi, c’est comme si on nous demandait de parler couramment une langue dont nous ne connaissons et comprenons pas un mot sans l’apprendre.

L’âme s’incarne pour travailler, pour apprendre, pour expérimenter, pour progresser, alors je vous invite, si vous ne le faites déjà, à considérer vos maux comme plus que physiques.

Et pour vous aider dans ce processus, parce que nous y arrivons rarement seuls, du fait justement de nos blessures et de notre égo qui ne veut pas sortir de sa zone de confort même inconfortable, choisissez la méthode, la pratique qui vous convient, qui vous appelle, qui vous inspire et mettez de la conscience sur vos maux, votre âme ne demande que ça.

Je finirai en vous disant que quand on y prête attention notre corps est notre plus grand allié parce qu’il nous met toujours sur la voie, il suffit de l’écouter.